mercredi 31 octobre 2007

Dark laugh

Je suis tombé sur ces pubs à l'instant, et franchement je trouve ça hilarant :D- je ne peux m'empêcher de vous les faire partager. Gali l'alligator (merci Marketing Alternatif) et commentaires sportifs, à la sauce treizième rue :p.
Enjoy !



lundi 29 octobre 2007

99 francs



Pour renouer avec ceux qui n'ont pas apprécié ma dernière critique de film sur Transformers (mouah ah ah) voilà un bilet sur le film que j'ai été voir récemment.

Je m'attendais à un film marrant et cynique sur le monde de la publicité, et ça a dépassé tous mes espoirs.
En plus d'être cynique, 99 francs est un film sombre, décalé, aussi bien travaillé dans le fond que la forme.. Du génie. Le jeu d'acteur de Jean Dujardin (méconnaissable) est super, la fin est une vraie apothéose.

En gros, c'est maintenant dans le top 10 de mes films préférés

Critique d'un gars plus efficace que moi Thomas Clément)(et qui bosse dans une grosse boite de pub en plus):

Même si Frédéric Beigbeder m’a assuré qu’il était 100% satisfait de cette adaptation à laquelle il a d’ailleurs largement participé (voir Tomcast dans la baignoire), quelques doutes subsistaient encore dans mon esprit. A vrai dire je m’attendais quand même à un film familial, au scénario révisé-lissé-scriptdoctorisé 100 fois, qui fait découvrir l’univers impitoyable de la pub, façon la « Vie est un long fleuve tranquille », un bon gros blockbuster à 5 millions d’entrées qui vous sécurise les comptes de Pathé pour un an.

Hé bien je dois avouer que cette projection a balayé d’un coup l’ensemble de mes préjugés sur le film. 99 Francs est un film ultra-violent, un film qui dérange puisque qu’il s’attaque à nous, les consommateurs, victimes du marketing, à nous les publicitaires qui avons parfois tendance à nous croire tout puissants alors que nous ne sommes que des pions du capitalisme, un capitalisme qui sait parfois être violent et speedé, violent et speedé comme la plupart des images de ce film.

Je crois que ce qui m’a le plus étonné, c’est la hargne inouïe avec laquelle le film s’attaque à Danone. Certes la firme a été rebaptisée Madone mais l’univers graphique de la marque a été quasi-conservé. Alors vous allez me dire « Oui mais tout ça est aussi dans le livre ». Certes, mais croyez moi, quand on passe en mode image, les attaques font beaucoup plus mal (Ah la scène du rejet de la mannequin un peu trop «africanisante» pour la pub de yahourt !) et je pense que les dents n’ont pas fini de grincer chez le leader mondial des produits laitier frais. Maigre consolation pour Franck Riboud : il y a des bouteilles de Volvic dans toutes les réunions. C’est toujours ça de gagné en placement de produit.

Vous l’aurez compris, on est plutôt dans le film-baffe à la Gaspard Noë avec un soupçon de Michaël Moore que dans la gentille pochade qui fait rire tout le monde parce que personne ne se reconnaît. Et puisqu’un bonheur ne vient jamais seul, j’ai senti l’ombre de Jean Yanne se poser sur certaines scènes de ce film plein de trouvailles et de bonnes surprises, parsemé de scènes franchement hilarantes et visuellement très réussi. C’est vrai après tout, dans la publicité « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » et ça tombe bien c’est justement mon film culte !

Conclusion : Le plus drôle c’est que tout ce que je viens de vous raconter ne transparaît absolument pas dans la bande annonce. Il ne faut pas faire peur à la ménagère qui pourrait bien bouder le film… Moquez vous de la pub, elle aura toujours le dernier mot


via

Sinon je voulais aussi montrer un des courts metrages de Jan Kounen, qui est définitivement bien barré :p (et j'adore ça o/):



Le seul autre court métrage que j'ai vu de lui était "le dernier chaperon rouge" c'est sombre, décalé, baddant presque. Bien chelou en fait ^^ j'vous conseille.

vendredi 19 octobre 2007

Buzz movies

En attendant d'avoir mieux (et d'avoir tout court), je vous propose deux trois vidéos sympas trouvées sur la toile. Ce sont des sortes de short movies en animation flash (ou autres), en général traitants de sujets interessants ou amusants, ou même flippants ^^. Enjoy !






Life 2.0
envoyé par manukeo


Bientôt un billet spécial fin du monde :D-

lundi 8 octobre 2007

Psycho Path



Je suis allé vendredi dernier à un concert.
Eh oui jusque là pas très interessant nan ^^?
A l'affiche: TSUNAMI, metal hardcore, qui était en premièe partie de LOFOFORA.
Le premier groupe est celui de mon frère (guitariste :D-) le second est connu (eh oui c'est différent).
Il y a peu je n'aimais pas ce style musical, le manque de symphonie me ragoutant peu, mais il est vrai que l'ont s'emmerde un peu à un concert mou d'un groupe mélodique beta, même si ça dépend duquel (Nan j'ai pas vu Kyo en concert... j'suis pas passé loin mais je l'ai évité o/).
Donc, l'interêt que je porte à la puissance barbare du métal est dans, justement, cette puissance jubilatoire pleine de rage, de douleur et de hurlements bestiaux. Je renoue sans doute avec ma nature animale qui sait :p ? Je rigole, mais il y a sans doute de ça.
"Soyez sauvages" nous a dit Reuno Wangermez, le chanteur, à la fin de la furie extatique que fut ce concert inoubliable. Il se trouve que je m'accroche de plus en plus à cette philosophie au fil du temps. Être sauvage, vivre simplement, apprécier l'instant et oublier les frioritures sans importance du quotidien. Juste Vivre bordel. Si je veux frapper un mur, je frappe un mur (juste comme ça ou pour me défouler), si je veux crier, je crie, si je veux pleurer je pleure, qu'importe ce que l'on peut penser de moi, que l'on dise que je suis fou. "Je hais la Terre entière" est un titre de Lofo. Je vous jure que hurler cette phrase à s'en décrocher la glotte m'a fait un bien incroyable, et je n'attend plus que la prochaine occasion de me défouler de la sorte.
Bien entendu, ma raison et ma normalité me restreignent tout le temps, et atteindre la liberté totale et sauvage est plus un but inateignable qu'un objectif proche. J'aime aussi le rafinement, les jolis mots, la fragilité et les sentiments humains. Mais renouer avec l'animalité est un bienfait dont je ne me passerais jamais.