lundi 19 novembre 2007

Walking Ghosts

L'écriture est une de mes passions, et ce depuis que j'ai pu écrire. Déjà enfant j'écrivais des poêmes (que je trouve aujourd'hui assez niais, mais bon, tout le monde évolue hein : )- ).
En général, mon inspiration me vient d'une infinité d'oeuvres et d'univers existants (je suis fan de la fantasy o/). Mais parfois, c'est mon existence qui guide ma plume, mes expériences, mes sentiments.
Le texte que je vous propose aujourd'hui est une de ces réalisations. Donc je préviens tout de suite, c'est très personnel, autant l'univers, qui se rapproche de l'irréalité d'Infant, que le fond, l'histoire.
Je préviens aussi ceux qui s'y reconnaitront que je poste aujourd'hui Ghosts parce que je le trouve très aboutit, autant dans la forme que l'ambiance, et qu'il n'y a donc que ça à voir (je ne suis pas dans une enième crise de colère ^^"). Il pourrait paraître niais, mais vous savez bien qu'il n'y a que ceux qui n'y ont jamais touché qui trouvent l'amour niais :)-. Donc trève de blablatages, j'envoie l'histoire.


La nuit est calme sur cette ville, et, à cette heure avancée, peu de pas troublent ce silence urbain. Quelques voitures roulent sur l’asphalte froid, leurs phares illuminant la grande grille métallique qui délimite l’entrée du parc. Des bruits de pas percent légèrement l’air noir, ponctués quelques fois de mots échangés dans l’ombre de deux silhouettes. Rires légers, creux ; Voix grave aux propos vides. Ainsi, deux êtres brisent le silence nocturne et mélodieux, tachent de leur bêtise la clarté cristalline que la lune offre.
Je suis là, à marcher sous la lumière de mon amour éternel, celui-là même qui tient amoureusement mon avant bras. Nos yeux brillants fixés sur les deux silhouettes qui entrent dans le parc. Nous nous apprêtons à continuer notre chemin quand mon intuition me fait me retourner, fixer dans la brise noire le visage de la fille au rire creux. L’incompréhension me gagne, à mesure que mes sourcils se froncent. Ma reine, à mon côté, me demande ce qu’il y a. Sa voix enchanteresse ferme mes yeux de plénitude. Je réponds ainsi, dans les ténèbres de mes paupières :
« Nous sommes ailleurs. Le monde se révèle fascinant décidemment. Nos pas nous ont mené au passé, là où j’aurais jadis aimé d’être, en cet endroit et temps. A l’heure qu’il est, je dors tranquillement dans ma chambre, à quelques pâtés de maison d’ici, tout inconscient de ce qui va me tomber sur le dos, au bord de la tempête dont tu m’as jadis relevé. »
Ma reine reste silencieuse un moment, le temps pour moi de rouvrir les yeux. Elle répond enfin :
« En effet l’univers se révèle une fois de plus surprenant. Ainsi cette fille et ce garçon là bas sont ceux qui t’ont trahi, antan. Tu devrais mieux contrôler tes pas et pensées mon Prince, fait-elle en me déposant un baiser sur la joue, que faisons-nous alors ? Tu tiens ce que tu désirais humain, ta vengeance. Que vas-tu faire ? »
Je tourne la tête vers son visage rayonnant, un sourire flottant sur mes lèvres noires.
« Il est vrai que la chose est tentante… Mais nous risquons gros à changer le cours de nos pas ainsi... Je réfléchi quelques secondes, puis souris de plus belle. Suivons-les silencieusement ma Reine. Nous verrons bien ce qui se passera. J’ai toujours aimé parcourir les sentiers battus. De plus, ce n’est pas coïncidence si nous sommes ici. »
« En effet, rien n’est coïncidence »

Nous marchons dans l’ombre, nos pas glissant sur l’air sans qu’il ne chante notre présence. Nous suivons les deux personnes, nos yeux fixés sur elles.
Légèrement écartés l’un de l’autre, trop pour être liés, trop peu pour ne pas y penser, ils ne parlent plus, laissant à leurs pas incertains tout le loisir de s’exprimer à leur place. Leurs yeux fixés généralement sur le chemin terreux s’attardent quelques fois sur eux, se croisant parfois, se reportant alors sur leurs pas. Cette parade niaise me fait sourire légèrement, mais je sens mon sang se noircir de colère.
Ma reine le ressens aussi, elle m’arrête et m’enlace tendrement. Volutes de vent froid tourbillonnants, nos êtres s’unissent et se divisent en une danse à la plénitude.
C’est ça le réel amour.
Ma reine me reprend par la main et m’entraîne à la suite des deux humains. Ombres dans les ombres, nous restons inaudibles aux oreilles des deux individus, et pouvons sans crainte écouter leurs nouvelles paroles. Nous rattrapons dans l’air celles que nous n’avons pas eu l’occasion d’entendre, bribes inintéressantes, sans substance.
La fille parle de culpabilité, l’autre acquiesce. S’en suit un long silence gêné.
Mais soudain, l’humain prend la fille dans ses bras et l’embrasse, sans autre forme de jugement.
Mes dents se serrent, mon cœur se révolte. Cet humain prétentieux et cette humaine sans âme ont ainsi signé l’amputation de mon être. En un acte égoïste et immoral.
Une ancienne blessure purulente et écarlate brille soudain de nouveau en mon cœur. Ainsi, les blessures peuvent se rouvrir. La lueur rougeoyante engendre des larmes glacées... Que ma Reine ramasse au creux de sa paume.
De l’autre main, elle purge mon cœur de sa douleur, et prend en sa poigne le feu douloureux. Réunissant ses deux mains, elle transforme les deux couleurs en une plus pure, d’un éclat vert et bleuté. Elle rouvre alors ses mains et souffle sur la couleur etherale, qui s’éparpille dans l’air miroitant. Les volutes de couleurs se regroupent enfin en une entité, que je reconnais à peine.
Lotha se trouve devant moi, ses larmes ne coulent plus. Je lui souris. « Que vas-tu faire ? » Je lui demande. Il me sourit, jette un œil aux deux humains immobilisés dans l’inaction du temps, et retourne ses yeux verts vers moi.
De ses lèvres sort une voix cristalline, enfantine.
Qui me fait comprendre.
Ainsi c’était lui qui pleurait. C’était cet enfant. Mon innocence bafouée.
Blessée à mort.

« Tu m’as reconnu, enfin. Il t’as fallu l’éternité, mais tu m’as vu comme j’étais vraiment. Comme j’étais avant. Tu me demandes ce que je vais faire… C’est simple, je vais me venger. Il tourna son regard miroitant vers les deux amants.
« Plus jamais ils ne toucheront le bonheur, jamais ils n’égaleront ta chance. Leur survie pourrissante ne vaudra jamais rien face à ta magnifique renaissance. » Fini-t-il en regardant, les yeux pleins d’amour, notre Reine.
Un dernier regard embué de larmes posé sur mes yeux humides et il se transforme, se sépare en volutes colorés. Ceux-ci tournoient dans l’air noir, l’éclairant de mille étincelles de pleurs, de rage et de douleur… Puis les couleurs fondent sur les deux humains toujours immobiles dans leur position de trahison, et se fondent en leurs deux âmes, se gravant à jamais sur leur existence, leurs esprits corrompus.
De longues secondes d’éternité gardent un moment leur silence, puis le temps reprend progressivement son cycle infini.
Je suis des yeux les deux humains, le sourire aux lèvres. Ainsi, là est la raison. Je comprends mieux.
« Merci » Le mot que je lâche n’est qu’un courant d’air aux oreilles des humains, qui se retournent tout de même. Mais ce n’est qu’une ombre qu’ils voient, une ombre fantomatique s’envolant dans les ténèbres.
Je sais que ma reconnaissance a été entendue.

Ma Reine et moi, son prince, retrouvons nos pas dans l’éternité, et reprenons notre marche.
Qui sait quel autre mystère se révèlera à nos yeux, dans ce monde étrange ? Qui sait quelle autre blessure devrons-nous réparer ?
Personne ne le sait.
Comme personne ne connaît le troisième mot que nous recherchons.
L’objet de notre quête.
La raison de nos pas.
Messagers de l’existence, nous marchons vers notre but. Vers notre raison d’être. Frères et sœurs de l’ombre, nos pas se mêlent à jamais dans la noirceur de la nuit éternelle. Moi, je partage mon éternité avec mon amour. Je lui souris.
« Tiphaine, je t’aime », crie mon âme, « Samuel, je t’aime », me répond la sienne.
Ma reine, et moi son prince, amour dans l’existence…

Ghosts dans l’essence.

lundi 12 novembre 2007

Fuck ! What's the fuckin' fuck !!? *** ****** ***

Dieu sait que j'aime Tarantino (enfin... il s'en branle mais bon). Et ce n'est pas parce que ça fait facile 4 mois que je bosse sur un put*** de DVD à son éffigie que je n'apprécie plus son style (enfin... bosser est un bien grand mot). J'ai aussi toujours beaucoup de plaisir (oh oui) à découvrir tous les trips de fans qui constellent la toile.
Ainsi on a les amoureux du personnage, qui réalisent un super montage sous windowsmoviemaker avec une musique qui fait pleurer des yeux (ils auraient dû se réserver pour un hommage mortuaire... sont trop pressés les jeunes).
Après il y a les parodies, célèbres ou non (XD tripante la deuxième). Les réalisations sérieuses, créatives au possible (sous-titrage anglais par contre... faut suivre).
Et aussi parce que je ne peux faire de post sans vidéo, les trips conceptuels lolesques (merci à ro Deadmen (comme rotule) pour cette vidéo et cette idée de billet :p) :



Aussi dans le genre créatif, et parce que je gardais le meilleur pour la fin, j'ai adoré ça :



ps: pour le titre, j'ai un peu foiré la censure :D- sorry

mardi 6 novembre 2007

Three Directions

Aujourd'hui je vous propose trois petites trouvailles vidéo sur le thême du court métrage 3D :D- . J'ai essayé de diversifier un peu les styles (parce que dans cette branche c'est assez redondant). Donc voici:


Oracle, réalisé par 3 étudiants de l'ESMA.
J'aime bien le style futuriste en général, et j'ai récemment vu Bienvenue à Gatacca, dont la problématique se rapproche d'Oracle.




Tidy Monster. Vraiment là j'adore, c'est bien barré, assez malalaisant (comment ça ça se dit pas ? :p), et graphiquement génial o/.




Enfin, voilà la réalisation de deux étudiants de l'ESMA (oui encore ^^) Qui, elle, me fait plus penser au film Brazil de Terry Gilliam, en pire ':/.

Voilà voilà, pour d'autres vidéos rendez-vous ici ^^

mercredi 31 octobre 2007

Dark laugh

Je suis tombé sur ces pubs à l'instant, et franchement je trouve ça hilarant :D- je ne peux m'empêcher de vous les faire partager. Gali l'alligator (merci Marketing Alternatif) et commentaires sportifs, à la sauce treizième rue :p.
Enjoy !



lundi 29 octobre 2007

99 francs



Pour renouer avec ceux qui n'ont pas apprécié ma dernière critique de film sur Transformers (mouah ah ah) voilà un bilet sur le film que j'ai été voir récemment.

Je m'attendais à un film marrant et cynique sur le monde de la publicité, et ça a dépassé tous mes espoirs.
En plus d'être cynique, 99 francs est un film sombre, décalé, aussi bien travaillé dans le fond que la forme.. Du génie. Le jeu d'acteur de Jean Dujardin (méconnaissable) est super, la fin est une vraie apothéose.

En gros, c'est maintenant dans le top 10 de mes films préférés

Critique d'un gars plus efficace que moi Thomas Clément)(et qui bosse dans une grosse boite de pub en plus):

Même si Frédéric Beigbeder m’a assuré qu’il était 100% satisfait de cette adaptation à laquelle il a d’ailleurs largement participé (voir Tomcast dans la baignoire), quelques doutes subsistaient encore dans mon esprit. A vrai dire je m’attendais quand même à un film familial, au scénario révisé-lissé-scriptdoctorisé 100 fois, qui fait découvrir l’univers impitoyable de la pub, façon la « Vie est un long fleuve tranquille », un bon gros blockbuster à 5 millions d’entrées qui vous sécurise les comptes de Pathé pour un an.

Hé bien je dois avouer que cette projection a balayé d’un coup l’ensemble de mes préjugés sur le film. 99 Francs est un film ultra-violent, un film qui dérange puisque qu’il s’attaque à nous, les consommateurs, victimes du marketing, à nous les publicitaires qui avons parfois tendance à nous croire tout puissants alors que nous ne sommes que des pions du capitalisme, un capitalisme qui sait parfois être violent et speedé, violent et speedé comme la plupart des images de ce film.

Je crois que ce qui m’a le plus étonné, c’est la hargne inouïe avec laquelle le film s’attaque à Danone. Certes la firme a été rebaptisée Madone mais l’univers graphique de la marque a été quasi-conservé. Alors vous allez me dire « Oui mais tout ça est aussi dans le livre ». Certes, mais croyez moi, quand on passe en mode image, les attaques font beaucoup plus mal (Ah la scène du rejet de la mannequin un peu trop «africanisante» pour la pub de yahourt !) et je pense que les dents n’ont pas fini de grincer chez le leader mondial des produits laitier frais. Maigre consolation pour Franck Riboud : il y a des bouteilles de Volvic dans toutes les réunions. C’est toujours ça de gagné en placement de produit.

Vous l’aurez compris, on est plutôt dans le film-baffe à la Gaspard Noë avec un soupçon de Michaël Moore que dans la gentille pochade qui fait rire tout le monde parce que personne ne se reconnaît. Et puisqu’un bonheur ne vient jamais seul, j’ai senti l’ombre de Jean Yanne se poser sur certaines scènes de ce film plein de trouvailles et de bonnes surprises, parsemé de scènes franchement hilarantes et visuellement très réussi. C’est vrai après tout, dans la publicité « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » et ça tombe bien c’est justement mon film culte !

Conclusion : Le plus drôle c’est que tout ce que je viens de vous raconter ne transparaît absolument pas dans la bande annonce. Il ne faut pas faire peur à la ménagère qui pourrait bien bouder le film… Moquez vous de la pub, elle aura toujours le dernier mot


via

Sinon je voulais aussi montrer un des courts metrages de Jan Kounen, qui est définitivement bien barré :p (et j'adore ça o/):



Le seul autre court métrage que j'ai vu de lui était "le dernier chaperon rouge" c'est sombre, décalé, baddant presque. Bien chelou en fait ^^ j'vous conseille.

vendredi 19 octobre 2007

Buzz movies

En attendant d'avoir mieux (et d'avoir tout court), je vous propose deux trois vidéos sympas trouvées sur la toile. Ce sont des sortes de short movies en animation flash (ou autres), en général traitants de sujets interessants ou amusants, ou même flippants ^^. Enjoy !






Life 2.0
envoyé par manukeo


Bientôt un billet spécial fin du monde :D-

lundi 8 octobre 2007

Psycho Path



Je suis allé vendredi dernier à un concert.
Eh oui jusque là pas très interessant nan ^^?
A l'affiche: TSUNAMI, metal hardcore, qui était en premièe partie de LOFOFORA.
Le premier groupe est celui de mon frère (guitariste :D-) le second est connu (eh oui c'est différent).
Il y a peu je n'aimais pas ce style musical, le manque de symphonie me ragoutant peu, mais il est vrai que l'ont s'emmerde un peu à un concert mou d'un groupe mélodique beta, même si ça dépend duquel (Nan j'ai pas vu Kyo en concert... j'suis pas passé loin mais je l'ai évité o/).
Donc, l'interêt que je porte à la puissance barbare du métal est dans, justement, cette puissance jubilatoire pleine de rage, de douleur et de hurlements bestiaux. Je renoue sans doute avec ma nature animale qui sait :p ? Je rigole, mais il y a sans doute de ça.
"Soyez sauvages" nous a dit Reuno Wangermez, le chanteur, à la fin de la furie extatique que fut ce concert inoubliable. Il se trouve que je m'accroche de plus en plus à cette philosophie au fil du temps. Être sauvage, vivre simplement, apprécier l'instant et oublier les frioritures sans importance du quotidien. Juste Vivre bordel. Si je veux frapper un mur, je frappe un mur (juste comme ça ou pour me défouler), si je veux crier, je crie, si je veux pleurer je pleure, qu'importe ce que l'on peut penser de moi, que l'on dise que je suis fou. "Je hais la Terre entière" est un titre de Lofo. Je vous jure que hurler cette phrase à s'en décrocher la glotte m'a fait un bien incroyable, et je n'attend plus que la prochaine occasion de me défouler de la sorte.
Bien entendu, ma raison et ma normalité me restreignent tout le temps, et atteindre la liberté totale et sauvage est plus un but inateignable qu'un objectif proche. J'aime aussi le rafinement, les jolis mots, la fragilité et les sentiments humains. Mais renouer avec l'animalité est un bienfait dont je ne me passerais jamais.

lundi 17 septembre 2007

Welcome in/to my head

Je suis transit, emmitouflé dans le fond du lit. Autant par le froid que l’appréhension je suis pétrifié. Ce qui est dedans me racle les orteils, fait grincer les lattes du sommier et chaque mouvement léger que fait le lit est susceptible de me rapprocher de lui. Je n’ose ni ouvrir ni fermer les yeux, tant et si bien que je scrute les paupières grandes ouvertes les ténèbres de la pièce.
Un pincement me fait sursauter, un gémissement s’échappe des draps et soudain je ne le sens plus. Ma main se dirige lentement vers l’interrupteur à ma droite. Je presse le bouton et entend le grésillement significatif de l’ampoule bon marché.
La lumière éclaire petit à petit la chambre. Il n’y a rien. Je me tourne dans mon lit, fait face à son extrémité. Je cherche la fatigue malgré la clarté jaunâtre de l’endroit, qui plusieurs fois tressaute, alors que l’ampoule s’essouffle.
Un souffle chaud caresse ma nuque.

Je souris. Par la serrure rouillée je me vois. Un cri traverse la chambre et passe en un souffle par mes oreilles. Je me redresse vivement, raide comme un arbre, et continue ma marche vers le bout du couloir, sans plus m’arrêter devant aucune porte. Une gelée gluante coule des murs granuleux, je m’arrête un instant pour la goûter. Je racle de mon petit doigt la surface de la paroi, prenant garde à bien gratter de mon ongle la texture et d’amasser assez de mixture. J’enfourne alors le tout dans ma bouche pâteuse, et mâche mon doigt jusqu’à ce que la chaleur du sang se mélange au reste de la concoction. Je me retourne et vois devant moi une baignoire brisée en son centre, duquel s’échappe de petites sphères grises veinées de rouge, et de cercles concentriques. Les yeux me regardent tous, leurs nerfs optiques entremêlés pulsent ensemble, tandis que les pupilles suivent mes mouvements avec concupiscence. Je m’approche de la baignoire et attrape entre l’index et le pouce un des nerfs optiques visqueux, puis l’arrache en un bruit de déchirure des autres, tandis que l’œil gigote dans le désir de me regarder encore. Je scrute de mon globe empli le gris de la pupille, et un suc noir commence à s’échapper du coin de mes lèvres. Je prends l’œil par son blanc glissant et l’approche de mon trou, où stagnent encore quelques larmes jaunes. Le nerf tente désespérément de s’écarter, mais je force, et fixe enfin l’œil dans mon orbite vide. J’offre à mes spectateurs impuissants un regard de triomphe, et la baignoire se fond au sol dans un bruit de succion.

J’entre dans la salle à manger, et m’installe à une place. Autour du repas, les pendus assis tanguent accrochés à leurs cordes poussiéreuses. Je me sers un plat de nouilles, et en propose à mes hôtes. Je pique de ma fourchette les petites nouilles torsadées et les amène, criantes, à ma gorge. J’avale la fourchetée et jette un coup d’œil aux autres attablés.
« NON !!! »
Je pars en trombe de table, sans débarrasser, sans ramasser.


Bon bon bon, je vois à vos mines déconfites que vous truinez à mort là... donc je vais juste vous faire un point:
.
(je sais elle était facile celle là (bashfrpowa!!!))

Et maintenant j'explique un peu: Ce... texte/ essai/ truc/ trip/ pangolin est en fait... en fait je sais pas trop ce que c'est, ça pourrait se rapprocher de l'écriture automatique, mais pas trop non plus. Disons que c'est dans le style du film Inland Empire quoi. Si je voulais donner une signification à tout ça, je dirais que c'est un texte d'ambiance relatif à une humeur passagère et etroitement lié à mon univers personnel (a savoir mon moi dans ma tête). Vous comprenez pas? moi non plus Oo.

Bon maintenant la proposition: je vous propose de faire un texte à votre tour, semi ecriture automatique, pas forcément logique, qui pourrait représenter une partie de votre psyché (votre monde interieur). Je publierais dans un prochain billet vos compositions, et le plus interessant à mes yeux (ou aux votres, on pourra faire un vote :D-) aura droit à une récompense: un sujet de billet pour ce blog ! débile, psychédélique, inutile, insensé, m'en fous je le ferais ! (je suis pas le plus grand des flemmards franchement ? :D-).

Voilà voilà, j'espere que je vais avoir droit à des réponses : /- sinon c'est la honte.
Vous êtes completement libres quant à la forme du texte (ou, maintenant que j'y pense, de l'image, pourquoi pas? J'élargis donc la demande à une Composition ) c'est à dire qu'il peut être long ou court, etc... c'est VOTRE univers après/avant tout :p.

Ark Ark Ark
"-et elle vient quand cette ptain de bd ???
-euh...ben... :s-"

lundi 3 septembre 2007

Am I Alive ?

Il y a de ces campagnes de pub que l'on oublie pas. Certaines restent en mémoire malgré nos nombreuses tentatives de les effacer (Toutouyoutou...), d'autres sont tellement réussies qu'on ne peux s'empêcher de contempler.
Cette vidéo [anciennement]ci-dessus est l'une des séquences de la campagne de Fuel, pour les parfums "Fuel for life".
Déjà que j'apréciait les publicités TV, le site, d'où je sors juste, est tellement réussi que j'avais envie d'en parler. Voici le lien, à contempler (pour les pc qui suivent).

Ceci était un petit billet pour passer le temps. Bientôt ici, une bd (si si) !

Ark Ark Ark

jeudi 23 août 2007

Aïe robot ?

Bon, j'ai enfin trouvé un crayon et une feuille, ça a pas été simple dans ce bâtiment, ya pas beaucoup de bureaux.
..Mais que de mines déconfites et de regards interrogateurs ! Je vous explique: Là je suis "en train de" travailler, et mon boulot consiste à... Nettoyer - oui oui c'est ça, comme Léon (clap clap) : D-.
En fait, comme j'ai déjà fini, en avance comme toujours, il me reste un quart d'heure, et plutôt que de le passer en faisant la sieste sur un escalier ou en me vautrant dans le siège d'un quelconque directeur, j'ai décidé de faire un petit billet.
A la base, je voulais donc causer du film que j'ai été voir aujourd'hui (hier au postage du billet): Transformers.
Eh oui ! Veni vedi vici ! J'entends d'ici les répliques du genre "nooooon", ou "ah ah le con", ou encore "pffffff...". Je fusille donc ces huîtres tétraplégiques et donne mon avis sur la pellicule :p .
J'ai été le voir au ciné pour en prendre plein la face, et franchement, j'ai été servi. Les graphismes sont magnifiques, les scènes d'actions excellentes (bien que complètement irréalistes parfois... Comme le reste du film en fait ^^).
Par contre, c'est sûr que c'est pas un film à scénar, et les répliques et dialogues sont parfois... involontairement drôles :D-, mais c'est sûr qu'il faut pas aller voir Transformers avec le regard critique qu'on aurait pour un film intelligent: C’est pas DU TOUT un film intelligent (mais bon, on l'aura compris hein, un film sur des gros robots transformables qui font la guerre sur terre, c'est forcément idiot). En fait, une fois qu'on a digéré l'idée de base, et si on a pas les neurones trop sensibles, on peut apprécier le propre du film, qui reste le bourrinage bordelique :D-.
En fait, j'ai été quand même agréablement surpris par le manque de sérieux donné au film, qui se ressent au travers de l'humour qui y est omniprésent: on passe vite du XD- au Oo impressionné, et le rythme reste très soutenu.
Bon je vais arrêter de m'étaler (surtout que j'ai un autre contrat qui m'attend >:p- ).
En conclusion je dirais que j'ai passé un très bon moment malgré la connerie de la chose, et que je me suis jamais emmerdé (Nan, pas une seconde) .

Ark Ark Ark

vendredi 10 août 2007

Virtual crusades

Kilay ! Maintenant que je vous ai pourri la journée avec ce clip poignant de Green day, je vais me faire pardonner en vous parlant des sagas mp3.
En effet j'ai eu l'occasion d'en écouter un paquet (eh oui, vive les stages :D), et certaines ont retenu mon attention. Bien entendu ce dont je vais causer est trouvable en beaucoup plus complet ici, mais un jugement subjectif est toujours le bienvenu nan ?
Vous connaissez tous déjà la saga du donjon de naheulbeuk (évidemment), ainsi que les aventuriers du survivaure, qui sont deux aventures incontournables de par leur qualité autant humoristique que sonore. Personnellement j'adore ces deux réalisations, bien que je trouve que Naheulbeuk qui en est à son 26eme épisode, a du mal à se renouveller.
Quoiqu'en y repensant, le dernier épisode redonne un regain d'interet :p .
Dans le registre de la fiction il y a donc Naheulbeuk pour la fantasy et le survivaure pour la science fiction. Ces monuments sont suivis de près, et même parfois dépassés, par plusieurs autres sagas, telles que Reflets d'acide, aventure fantasy au scénario interessant et aux repliques extremement recherchées (tenir les alexandrins aussi longtemps, ça force le respect :p), dont les derniers épisodes pulvérisent le record de longueur pour un épisode de saga mp3 français (plus ou moins 45 minutes Oo). Pour les fans de Science fiction, on peut aussi remarquer l'épervier, une saga de très bonne qualité mais qui, malheureusement, a été arrêtée après seulement deux saisons : (- .
Un autre registre est pas mal utilisé dans la conception de sagas, plus ou moins talentueusement, c'est la parodie. En exemples testés et approuvés, j'ai pour vous deux perles: La matruc une parodie de matrix, qui au final s'écarte avec talent de l'histoire originale, et Ocarina of taime, inspirée du premier jeu Zelda en 3d (sur n64).
Enfin, pour ceux qui aiment et François Perusse et les aventures mp3, il y a l'excelentissime IIIeme légion !

Voilà, c'est une petite liste qui vous guidera dans votre perpetuelle recherche de qualité ludique, et vous évitera de vous perdre dans les histoires foireuses et les sagas pourries.

Ark Ark Ark

mardi 10 juillet 2007

Dead air Monkey


Bon, je m'étais promis de poster un billet aujourd'hui, avec une... production personelle de groupe :D . Donc voilà Tonight, un montage vidéo fait avec ma classe à l'ESCIN (en fait on était 5): une journée pour les prises de vue, une autre pour le montage, le tout sur une musique choisie par Kiwi :p. Il y a eu en tout deux montages de faits, le mien et celui de Dionix (un troisième en construction o/) Alors que mon truc fait plus dans le glauque et le gore, celui de Dionix, bien plus talentueusement réalisé, est psychédélique :p Malheureusement il n'est pas sur Daily.
Pour l'histoire, ben on est pas sûrs de l'avoir nous-mêmes comprise... Et puis comme on était à la bourre pour les prises de vue, on a dû un peu bâcler la fin.. dommage. Faut dire que c'est très difficile de bosser en groupe.

Acteurs :
séquences de groupe:
Air' Batterie: Azrael,
Air' Chant: Nylhin,
Air' Clavier: Ankou,
Air' Guitar: Dionix

Séquences narratives (enfin...) :
Adagalf
, ou Kiwi si vous préférez.

Musique: Monkey du groupe Low

Voilà un exemple de ce qu'ont pu faire les éleves des précédentes années :p (en gros: ils étaient dix fois plus tarés qu'aujourd'hui o/ ).

Voilà voilà, ptet bientôt, un billet interessant (qui sait ? :p)
Ark Ark Ark

ps: je suis crédible en chanteur, nan? :D

mardi 26 juin 2007

Rusty top horse



De la coutume de l'Or du bois
Qui, affranchie, est une faim en soi.
L'homme dessine l'invisible
Dans les rituels de son adolescence..

..Et le temps s'étale sur les sectes sèches
Du sens universel des roses blanches.

Culte difficile de douceur refoulée
Sauf l'essence dorée des esprits brûlés.
Et la pensée fugace de l'air décalé
De l'Ancien voyage des grands blés.

Hi ! Don't you see i'm a bored Jekyll ?
My dying identity and masked iguanas...

mercredi 20 juin 2007

God is wearing black

Comme vous l'avez sans doute remarqué depuis hier, (ben si, hé!), je vous offre chaque jour un morceau de musique que j'aprécie, via Radioblog. Ce matin j'avais opté pour un extrait de la géniale et étrange bande originale de 28 days later, mais cet aprem je change d'avis et vous propose un titre récent: Heart shaped glasses du génialissime Marilyn Manson ! Et ça me permet en plus de parler de quelque chose qui m'interpèle concernant ce singulier personnage, où plutôt, ce qu'il sucite chez certaines personnes.

On le sait tous (ou alors on est très con), que le caractère provocateur de cet artiste constitue, et ce depuis ses débuts, son principal fond de commerce (ya pas que ça évidemment). Eh bien, même après toutes ces années, il y en a encore qui tombent dans le panneau, ils marchent très bien (ils courent même très vite). J'ai ici un exemple significatif et au final assez amusant, quoique un peu effrayant sur les bord...

Vous avez lu ? Eh oui il ya de tout pour faire des cons... C'est passé aussi sur france 2, aux infos, une trentaine de vieux et de jeunes coincés tous en train de marcher autour d'une salle de concert sous les yeux amusés des fans déjà présents, qui disent à la caméra "On est pas là pour prier, c'est pas une messe où un truc comme ça, on est juste là pour passer une bonne soirée" (citation fondée sur ma nuageuse mémoire, mais dans l'idée c'est ça). C'est vraiment marrant de voir des gothiques confirmés avoir ce genre de discours sensé face aux gérémiades du chef de parcours religieux qui déclame "Son dernier album s'apelle Eat me, drink me, comme les paroles du christ à la cène !" (bis) Oui, et alors? Manson s'est toujours surnommé l'Antéchrist superstar, et les enfers n'ont toujours pas ouvert leurs portes sur terre...

Mais ce n'est pas fini, enfonçons-nous encore plus profondément dans les méandres de l'obscurantisme fanatique. Le concert a bien eu lieu, mais malheureusement il n'a pas été à la hauteur de toutes les éspérances. Un show quasi inexistant, un public mou, une heure de chanson et c'est fini... Manson s'essoufle, ça peut arriver. Mais le prêtre qui est à l'origine du jéricon a vu dans cette déception une réponse aux prière de ses moutons de suiveurs... Et il veut remettre ça avec... devinez... le Hell Fest ! Nan mais vous imaginez ? Le festival de l'enfer ! Encore un rassemblement de satanistes ! Pfff.
J'ai envie d'en rire, mais aussi de distribuer des paires de claques...

Pour plus d'infos, cliquez.
et un bonus :p

Ps: ce billet est totalement dépourvu d'objectivité, je suis pas un journaliste, et si j'ai choqué quelques personnes, je voudrais souligner que j'en ai rien à curer ^^ .

Ark !

lundi 18 juin 2007

Naked soul/fool
















Bon, j'ai rien de vraiment nouveau à écrire ici, alors je me plonge dans les vieux dossiers. Enfin.. pas tellement vieux parce qu'en fait ils ont 18 ans plus ou moins. Eh oui, j'ai décidé, chose vraiment originale et combien inhabituelle dans un blog, de parler de ma petite personne ! Rejouissez-vous, vous allez avoir droit à un déluge de mots tous centrés sur mon joli petit ego :p.

Dans les faits, je suis donc un jeune homme de 18 ans, cheveux longs bruns et ondulés (a peu près), yeux marrons verts, visage fin et sourire naturel. Pour ce qui est de mon corps, je ne m'en plaindrais jamais. Grand et fin, j'ai beau manger comme quatre, je ne grossis pas pour un sou. Je ne fais que me ramollir, mais j'ai tôt fait de recouvrer la forme après quelques exercices physiques (et ce de n'importe quel sport que ce soit :p). Peau blanche, limite blafarde, j'évite de trop m'exposer au soleil, parce que je ne l'aime pas trop (c'est comme msn quoi: très chiant mais nécessaire :p... nan?). En bon geek que je suis (dans le sens "vivre avec un écran"), je me prédispose à euh... live with a shield :p. J'ai eu mon bac l'année dernière, 10 tout pile de moyenne, et je passe en deuxieme année de BTS communication visuelle à l'ESCIN de Laval (dont Dionix fait aussi parti o/). J'aime jouer, écrire, glander, manger, marcher, embrasser mon aimée (Tiphaine, Alecto, Jalawin, M.A.D...), être avec elle, dormir avec elle, me réveiller avec elle, J'aime aussi les crêpes, la bretagne, la fentasy, la violence (enfin... le bourrinage défoulatoire quoi), je m'aime, j'aime mes amis, mais je n'aime pas tout le monde non plus, j'aime rire, chanter, mais danser je sais pas faire et les boîtes j'aime pas ça.

Mais me connaissez vous mieux en sachant ce que j'aime ? Ca vous avance ?
hé hé, vous voulez du cru, du croustillant, des griffes et des dents !
Déjà, je n'aime pas les gens. La foule anonyme pour être précis, et il est difficile d'entrer dans mon univers, si je n'y consens pas. Je suis pas très à l'aise en ville, même accompagné, surtout si j'y reste longtemps. En état de grande fatigue, je peux même passer au stade suivant et me mettre à hair toute personne que je ne connais pas, la trouver laide et hideusement banale. Enfin, ça arrive pas trop souvent encore.
Je suis rêveur, chose difficile en ces temps ("bad weather for a dreamer"), j'aime à imaginer toutes sortes de choses, penser ma vie comme une romance majestueuse, et parfois, au moments où je ne m'y attend plus, j'arrive à toucher un morceau de drame intense, d'émotion incroyable. C'est rare cependant, sauf en compagnie de ma magnifique.
Ma magnifique. C'est la personne qui m'est la plus chère, la plus à même de m'écouter et de m'aimer, la plus a même de me faire bouger, et de me donner du plaisir et du bonheur.
Je doute que beaucoup de personnes puisse toucher ainsi ce genre de relation... certainement. On fait en quelque sorte partie de ceux qui ont une "chance de connards".

Bon, je vais m'arrêter là pour ce soir, j'aime pas tellement étaler mon ego comme ça en fait. Si vous en voulez plus ben dites toujours, mais je promet rien o/.

Narcissiquement votre
Ark Ark Ark

ps: et je vous EMMERDE ! (ben quoi, faut que j'entretienne mon côté anarchique nan ?)

dimanche 17 juin 2007

Twik & Pwik, passenger ships

Bon, parce que j'ai vraiment rien à dire d'autre, et que je suis un peu trop crevé pour inventer, je vais répondre à l'invitation de ch Deadmen, mais, comme à mon habitude, en détruisant au buldozer tout semblant d'ordre et de rêgle :p.
Parce que/' je/elle le vaux bien.
Amen.

A : Love
Quatre films que je regarderai encore et encore:
Fight Club, Matrix, Interview with the vampire, 28 days later.
L : Languishing
Quatre endroits où j'ai vécu:

L
aval, St Barth, Les ponts de cé, Blaison-gohier :p
E : Envy
Quatre lieux où je suis allé en vacances:

Venise, Ecosse/Angleterre, Lot, Reichsoffen (Alsace)
C : Caress
Quatre choses que je fais sur le net:
Contempler, discuter, rire, baver
T : Talisman
Mes quatre plats favoris:

Crêpes, Galettes, Bavette, Wing of poulet !
O : Aura
Quatre endroits où j'aimerais être en ce mome
nt:
Treumières, treumières, treumières, treumières.

Ark Ark
ps: on voit pas du tout ce qui m'occupe l'esprit :p

vendredi 15 juin 2007

Rainy day, rainy pants trousers


Comme promis à Dionix, voilà un Kiwi, désolé j'en ai pas trouvé de sexy mais je poursuivrait mes recherches, juré. (je précise que je n'ai aucun droit sur cette image et que je risque un procès pour la mettre ici, je donnerais ma vie pour mes fan!)

Sinon vous allez bien, après votre choc traumatique d'hier suite à mon post... Lyrico-Idiot ?
En fin de compte, je pense que je vais me plonger dès que possible dans le blogbdisme, et ça va me demander du temps, et du temps, ben j'en trouve pas assez :s Même à Leroy Merlin ils sont en rupture de stoc voyez-vous. (ah ah!...ah....ah...hum) M'enfin je vais essayer quand même.

Sinon, j'ai actualisé mes liens dans la rubrique "what a beautiful", ya plein de nouveaux sites très jolis, allez donc voir !

Voilà voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, bientôt ici: une nouvelle (que certains auront déjà lue) et une illu/bd/quek'chose.

Ark Ark Ark
ps: je vous l'avais bien dit !

jeudi 14 juin 2007

Congratulation, it's a KIWI !!!

Souvent je me demande ce que je vais bien pouvoir écrire dans ce blog (ça m'arrive aux toilettes, dans la douche, avant de dormir, en dormant... J'en peux plus! j'en PEUX PLUS !!! ...hum). Donc, comme mes reflections ne sont pas stériles, j'ai quelques éléments de réponse.

Je pourrais parler de moi, mes envies mes projets et mes péripéties,
Mais je ne peux me résoudre à vous accabler de telles idioties.

Je pourrais vous conter la beauté, chanter la magnifiscence des corps entremêlés,
Mais je n'ai pas la licence, pour ce genre de déviances poster.

Je pourrais à la yoda clamer d'étranges lirysmes,
Utiliser des rimes abusés, comme feu le beau prisme.

Je pourrais surtout de mots inutiles vous submerger,
Pour, au final, réussir à caser un billet entier .

Ark Ark Ark

mercredi 13 juin 2007

Hey MotherFucker !

Vlà donc le premier message... Merde je sais jamais quoi dire dans ces moments là. Bon bah je me lance:
Bonjour tout le monde! je sais que vous êtes déjà des milliers à lire mon blog et je vous en remercie! Pour un début c'est pas mal \o/.
Moi c'est Nylhin, un espece de touche-a-tout qui n'excele dans pas grand chose. Skizophrene confirmé (et assumé), j'ai à mon actif environ 6 personnalités, que vous rencontrerez sans doute ici parmis mes textes, illustrations, ou autres créations sortants de mon esprit volatile.
Je n'ai à ce jour jamais tenu de blog, mais j'ai cédé à mon égocentrisme et à la tendance, et décidé de me lancer (par pur mimétisme de Fr Deadmen :p).

Voilà voilà, je n'ai plus grand chose à dire, a part peut-être une chose:

ILYTM
Ark Ark Ark